Experts en : Recherche qualitative
BOGOSSIAN, Aline
Professeure adjointe
- Jeunes vivant avec des maladies chroniques
- Soutien familial
- Santé et bien-être des hommes
- Développement des individus
- Éthique
- Recherche participative
- Intégration sociale des adolescents
- Recherche qualitative
Travailleuse sociale de formation, j’ai une expérience clinique dans les services d'urgences pédiatriques. Mes recherches sont axées essentiellement sur les enjeux éthiques et sociaux touchant les jeunes vivant avec des maladies chroniques ou des troubles de développement, leurs proches et les professionnels de la santé et de services sociaux. Mon programme de recherche vise à lier le développement de la théorie du travail social et des meilleures pratiques à l'éthique pragmatique. En pratique, en enseignement et en recherche, je privilégie une approche collaborative, participative et réflexive qui s'aligne avec les théories du travail social, axées sur la croissance et préoccupées par l'impact de l'environnement social sur le bien-être.
CARLTON, Rosemary
Professeure adjointe
GREISSLER, Elisabeth
Professeure adjointe
- Jeunes en difficulté
- Itinérance
- Populations marginalisées
- Engagement
- Participation sociale
- Mouvements sociaux
- Pratiques d'actions collectives
- Intervention communautaire/collective
- Recherche qualitative
- Recherche collaborative
- Recherche-action
Mes travaux de recherche portent essentiellement sur l’itinérance, les actions collectives et les conditions d’accès au logement. Ils concernent plus particulièrement les jeunes et les populations marginalisées (jeunes, femmes, personnes âgées, personnes en situation d'itinérance, entre autres). Les méthodologies de recherche qualitatives et participatives sont celles avec lesquelles je suis le plus familiarisée.
GRIMARD, Carolyne
Professeure adjointe
- Politique publique
- Itinérance
- Populations en situation d'itinérance
- Recherche qualitative
- Vulnérabilité psychosociale
- Intervention psychosociale
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
Les travaux de recherche de Carolyne Grimard portent sur l’extrême pauvreté, ainsi que sur les processus de fidélisation aux dispositifs d’aide (refuges, aide sociale, programmes de réinsertion, etc.) que connaissent les personnes en situation d’itinérance. De manière plus large, elle s’intéresse aux tensions dans le vivre-ensemble entre ces personnes, les institutions, les politiques sociales, les organismes communautaires et les quartiers qui les entourent. Intéressée par les méthodes qualitatives et le processus de découverte, elle a traduit un ensemble d’ouvrages de Barney Glaser et Anselm Strauss et a travaillé sur la notion de sérendipité dans la recherche. En filigrane, elle s’intéresse aux émotions que les terrains d’enquête difficiles suscitent chez les chercheuses et chercheurs et comment celles-ci peuvent être mises à profit pour produire des connaissances nouvelles.
KHOURY, Emmanuelle
Professeure adjointe
- Formes d'exclusion
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
- Santé mentale
- Intervention psychosociale
- Jeunes
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Théories et pratiques antioppressives
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Ethnographie institutionnelle et critique
- Recherche qualitative
- Recherche collaborative
- Mobilisation des connaissances
- Populations marginalisées
- Éthique
Mes intérêts de recherche s’inscrivent dans une perspective critique et interdisciplinaire. L’intervention en travail social et le renouvellement des pratiques sont au cœur de ma programmation de recherche qui porte principalement sur :
1. l’intervention sociale en santé mentale et l’approche de rétablissement
2. les pratiques collaboratives et partenariales au sein du réseau de santé et des services sociaux
3. la pédagogie en travail social et la création des outils pédagogiques.
Travailleuse sociale de formation, j’ai une expérience clinique et de gestion dans les services de psychiatrie de 1e, 2e et 3e ligne. Je m’intéresse aux liens entre les processus discursifs, les processus sociaux, les représentations de la folie dans l’intervention sociale et les actions/interactions situés, notamment en ce qui concerne l’expérience vécue des personnes qui vivent avec des problèmes importants de santé mentale et des intervenants qui les accompagnent. Je m’intéresse également aux analyses critiques et structurelles, particulièrement en ce qui concerne les écarts entre la théorie et la pratique en travail social. Ma posture de recherche et d’enseignement est collaborative, réflexive, critique et constructiviste et je porte un intérêt sur le développement des formations relationnelles, axées sur les forces et contemplatives. Mes projets de recherche favorisent des méthodologies critiques, ethnographiques et qualitatives.
MACDONALD, Sue-Ann
Professeure agrégée
- Intervention psychosociale
- Intervention sociojudiciaire
- Itinérance
- Jeunes
- Jeunes en difficulté
- Judiciarisation
- Marginalisation
- Mobilisation des connaissances
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Participation sociale
- Politiques pénales et sociales
- Recherche participative
- Recherche collaborative
- Recherche qualitative
- Réduction des méfaits
- Ressources de soutien communautaires et institutionnelles
- Risque
- Santé mentale
- Travail social international
- Vulnérabilité psychosociale
- Logement
- Hébergement
- Femmes
- Violence interpersonelle
- Interventions
- Inégalités sociales de santé
- Formation pratique au 2e cycle
- Ethnographie institutionnelle et critique
- Développement des individus
- Victimisation
- Droits et justice
- Défavorisation socioéconomique et accès aux services sociaux
- Décrochage social
Sue-Ann MacDonald est professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal depuis 2011. Elle a travaillé pendant plus d'une décennie comme travailleuse sociale dans une équipe en santé mentale auprès de personnes en situation d’itinérance à Ottawa et à Toronto. Ses intérêts de recherche portent sur les expériences de populations marginalisées (personnes itinérantes – surtout les jeunes et les femmes, ainsi que des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale et de toxicomanie). Ses recherches sont ancrées dans la prise en compte du point de vue des personnes marginalisées afin de mieux comprendre leur réalité et améliorer les pratiques à leur endroit. Elle a plusieurs recherches en cours portant sur différents aspects de leur réalité au croisement des thèmes de l’itinérance, la santé mentale et la judiciarisation, incluant : les tribunaux spécialisés, l’itinérance au féminin et/ou cachée, les expériences des femmes en psychiatrie et enfin, le pouvoir d’agir des différents acteurs (professionnels et usagers) du réseau de la santé et des services sociaux. D’autres thèmes attirent aussi son attention notamment les logiques et les pratiques orientées sur la notion de « risque » ainsi que leurs impacts à la fois sur les populations marginalisées et sur les orientations du travail social (pratiques et conditions de travail).
MAUGÈRE, Amélie
Professeure adjointe
- Recherche qualitative
- Déviance et sociétés
- Genre, intersectionnalité, sexualités et politiques
- Politiques en matière de prostitution
- Violences, inégalités et oppressions
- Droits et justice
- Politiques pénales et sociales
- Ethnographie institutionnelle et critique
Mes recherches s'inscrivent dans les champs d'étude du contrôle social de la déviance et des politiques sociales et criminelles. Pour mettre au jour les valeurs, les normes d’action et les types de savoirs qui irriguent les politiques et leurs transformations, une stratégie méthodologique mixte est mobilisée : analyse documentaire et entrevues semi-directives. Ces recherches empiriques s’intéressent au contrôle social visant des personnes soumises à des violences symboliques et matérielles (bénéficiaires de l’aide sociale ; personnes pratiquant le sexe tarifé). Un important volet de ces recherches consiste à analyser les discours scientifiques et politiques. À cet effet, j'ai mis au point des grilles d'analyse de ces discours. Elles ambitionnent d'éclairer les acteurs au sein des institutions et des organisations ainsi que le grand public sur les enjeux sociaux, au sens large, qui trament les décisions politiques et administratives.
Mes travaux participent au champ d'étude de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire des sciences humaines et sociales.
- Axe 1. Contrôle social de la sexualité et représentations sociales de la pauvreté
- Axe 2. Les représentations sociales de la pauvreté
- Axe transversal. Épistémologies et méthodologies des sciences humaines et sociales : enjeux socio-politiques
POIREL, Marie-Laurence
Professeure agrégée
- Intervention psychosociale
- Marginalisation
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Populations marginalisées
- Programmes et politiques de santé
- Recherche qualitative
- Ressources de soutien communautaires et institutionnelles
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Soutien par les pairs et entraide
- Santé mentale
Mes principaux intérêts de recherche concernent les pratiques et les savoirs en santé mentale et en psychiatrie. À cet égard, mes recherches portent plus particulièrement sur les pratiques institutionnelles et communautaires de traitement dans la communauté; sur les savoirs qui sont mobilisés dans l’intervention; sur l’expérience subjective du traitement médical et non médical; sur le rôle des pratiques en santé mentale dans les trajectoires d’intégration et d’inclusion des personnes qui vivent des problèmes de santé mentale graves.
Je m’intéresse aussi à la construction des catégories dans le domaine socio-sanitaire; aux processus de marginalisation et de stigmatisation ainsi qu’aux stratégies de résistance; au savoir d’expérience des intervenants sociaux et psychosociaux; aux formes contemporaines de la subjectivité.
Mes recherches s’inscrivent dans une perspective qualitative et je m’intéresse aux pratiques de recherche participative.