Experts en : Recherche qualitative
BOGOSSIAN, Aline
Professeure agrégée
- Jeunes vivant avec des maladies chroniques
- Soutien familial
- Santé et bien-être des hommes
- Développement des individus
- Éthique
- Recherche participative
- Intégration sociale des adolescents
- Recherche qualitative
Travailleuse sociale de formation, j’ai une expérience clinique dans les services d'urgences pédiatriques. Mes recherches sont axées essentiellement sur les enjeux éthiques et sociaux touchant les jeunes vivant avec des maladies chroniques ou des troubles de développement, leurs proches et les professionnels de la santé et de services sociaux. Mon programme de recherche vise à lier le développement de la théorie du travail social et des meilleures pratiques à l'éthique pragmatique. En pratique, en enseignement et en recherche, je privilégie une approche collaborative, participative et réflexive qui s'aligne avec les théories du travail social, axées sur la croissance et préoccupées par l'impact de l'environnement social sur le bien-être.
CARLTON, Rosemary
Professeure agrégée
DUMOLLARD, Marie
Professeure adjointe
- Jeunes
- Jeunes en difficulté
- Judiciarisation
- Intervention sociojudiciaire
- Politiques pénales et sociales
- Politique publique
- Réseaux locaux de services
- Recherche qualitative
- Canada (Québec)
- Adultes
Ma programmation de recherche vise à comprendre la construction des parcours des jeunes en situation de vulnérabilité, notamment ceux judiciarisés, et comment l’action publique sociojudiciaire favorise leur transition vers l'âge adulte et leur insertion dans un objectif de justice sociale. Je m'intéresse ainsi aux cadres normatifs et organisationnels de l'action publique sociojudiciaire, aux pratiques d'interventions et aux parcours et aux expériences des jeunes qui en sont destinataires. Mes travaux se situent au croisement de la sociologie de la jeunesse, de la science politique, du travail social et la criminologie.
Ma programmation de recherche s’organise autour de trois axes. 1) Le premier axe traite de l’organisation des services sociojudiciaires visant les jeunes judiciarisés et la configuration des systèmes locaux d’action publique dans lesquels ils s’inscrivent. 2) Le deuxième axe analyse les référentiels et les normes structurant et influençant les pratiques des intervenants sociojudiciaires. la manière dont ils et elles négocient avec ces cadres ou les actualisent, et les hybridations entre l’État social et l’État pénal qui en découlent. 3) Le troisième axe interroge enfin le processus de construction des parcours des jeunes judiciarisés, notamment lors de la transition vers l'âge adulte, les expériences juvéniles des prises en charge sociojudiciaire et les implications des pratiques et de l’organisation des services dans les parcours juvéniles.
GREISSLER, Elisabeth
Professeure agrégée
- Jeunes en difficulté
- Itinérance
- Populations marginalisées
- Engagement
- Participation sociale
- Mouvements sociaux
- Pratiques d'actions collectives
- Intervention communautaire/collective
- Recherche qualitative
- Recherche collaborative
- Recherche-action
Mes travaux de recherche portent essentiellement sur l’itinérance, les actions collectives et les conditions d’accès au logement. Ils concernent plus particulièrement les jeunes et les populations marginalisées (jeunes, femmes, personnes âgées, personnes en situation d'itinérance, entre autres). Les méthodologies de recherche qualitatives et participatives sont celles avec lesquelles je suis le plus familiarisée.
GRIMARD, Carolyne
Professeure adjointe
- Politique publique
- Itinérance
- Populations en situation d'itinérance
- Recherche qualitative
- Vulnérabilité psychosociale
- Intervention psychosociale
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
Carolyne Grimard, Ph.D est professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur l’extrême pauvreté, ainsi que sur les processus d’ancrage dans les dispositifs d’aide (refuges, aide sociale, programmes de réinsertion, etc.) que connaissent les personnes en situation d’itinérance. De manière plus large, elle s’intéresse aux tensions dans le vivre-ensemble entre ces personnes, les institutions, les politiques sociales, les organismes communautaires et les quartiers qui les entourent. Intéressée par les méthodes qualitatives et le processus de découverte, elle a traduit un ensemble d’ouvrages de Barney Glaser et Anselm Strauss et a travaillé sur la notion de sérendipité dans la recherche. En filigrane, elle s’intéresse aux émotions que les terrains d’enquête difficiles suscitent chez les chercheuses et chercheurs et comment celles-ci peuvent être mises à profit pour produire des connaissances nouvelles.
S’intéressant au droit d’habiter la ville, elle développe depuis 2019, en partenariat avec Architecture sans frontières Québec, une programmation de recherche sur les questions d’itinérance et d’Architecture. Saisissant autant la question des campements urbains, que du mobilier hostile, cette programmation de recherche examine le rôle de l’architecture dans les processus d’inclusion et d’exclusion sociale des personnes en situation d’itinérance.
KHOURY, Emmanuelle
Professeure agrégée
- Recherche qualitative
- Santé mentale
- Intervention psychosociale
- Jeunes
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Théories et pratiques antioppressives
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
- Ethnographie institutionnelle et critique
- Recherche collaborative
- Mobilisation des connaissances
- Formes d'exclusion
- Populations marginalisées
- Éthique
Mon expérience et expertise est surtout dans le domaine de la santé mentale, plus récemment avec une attention portée aux pratiques en santé mentale jeunesse et aux pratiques contemplatives anti-oppressive dans la formation des futurs intervenants. Cela dit, ces champs sont très vaste et inclus des connaissances et intérêts autour de : l’intervention en santé mentale en milieu institutionnel et communautaire; des processus de marginalisation, stigmatisation et discrimination; et des enjeux liés à la reproduction des rapports de pouvoir.
Mes intérêts de recherche s’inscrivent dans une perspective critique et interdisciplinaire. L’intervention en travail social et le renouvellement des pratiques sont au cœur de ma programmation de recherche qui porte principalement sur :
1. l’intervention sociale en santé mentale et l’approche de rétablissement
2. les pratiques collaboratives et partenariales au sein du réseau de santé et des services sociaux
3. la pédagogie en travail social et la création des outils pédagogiques.
Travailleuse sociale de formation, j’ai une expérience clinique et de gestion dans les services de psychiatrie de 1e, 2e et 3e ligne. Je m’intéresse aux liens entre les processus discursifs, les processus sociaux, les représentations de la folie dans l’intervention sociale et les actions/interactions situés, notamment en ce qui concerne l’expérience vécue des personnes qui vivent avec des problèmes importants de santé mentale et des intervenants qui les accompagnent. Je m’intéresse également aux analyses critiques et structurelles, particulièrement en ce qui concerne les écarts entre la théorie et la pratique en travail social. Ma posture de recherche et d’enseignement est collaborative, réflexive, critique et constructiviste et je porte un intérêt sur le développement des formations relationnelles, axées sur les forces et contemplatives. Mes projets de recherche favorisent des méthodologies critiques, ethnographiques et qualitatives.
MACDONALD, Sue-Ann
Professeure agrégée
- Intervention psychosociale
- Intervention sociojudiciaire
- Itinérance
- Jeunes
- Jeunes en difficulté
- Judiciarisation
- Marginalisation
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Participation sociale
- Recherche participative
- Recherche qualitative
- Santé mentale
- Vulnérabilité psychosociale
- Interventions
- Inégalités sociales de santé
- Défavorisation socioéconomique et accès aux services sociaux
- Décrochage social
Je suis professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal depuis 2011. J'ai travaillé depuis des décennies dans le domaine de l'itinérance, au départ comme travailleuse sociale en psychiatrie (Outreach) et ensuite comme chercheuse. Mes recherches interrogent les diverses tensions inscrites dans les discours et les pratiques (sociales, sanitaires et judiciaires) qui produisent l'oppression, l'exclusion et la discrimination à l’égard des personnes en situation d’itinérance.
Je mène des projets concernant l'itinérance cachée et la domiciliation précaire, sur l’émergence du phénomène des campements à travers le Canada, ainsi que des projets du type recherche-action en partenariat avec des personnes concernées via les organismes communautaires en itinérance. Ceci afin de mettre en valeur les savoirs expérientiels et de pratiques afin de renforcer les approches préventives, globales et de proximité pour réduire la marginalisation et l'exclusion.
Avant de découvrir le travail social à la maitrise, j'ai étudié et travaillé dans le domaine de développement international (surtout dans l'Afrique de l'est) et le développement des communautés.
Plus récemment, je m'intéresse à la transition écologique et le développement des pratiques, savoirs et pédagogie axés sur la justice climatique en travail social.
MAUGÈRE, Amélie
Professeure agrégée
- Recherche qualitative
- Déviance et sociétés
- Genre, intersectionnalité, sexualités et politiques
- Politiques en matière de prostitution
- Violences, inégalités et oppressions
- Droits et justice
- Politiques pénales et sociales
- Ethnographie institutionnelle et critique
À partir d'un ancrage pluridsciplinaire, ses premiers terrains de recherche lui ont permis de documenter les politiques en matière de prostitution en France et au Canada : identifier les acteurs et les instruments mobilisés, décrire les normes, les connaissances et les valeurs qui participent de leur élaboration, de leur mise en oeuvre et de leur transformation. Elle contribue plus largement aux études sur le contrôle social de la pauvreté et de l’intimité. Ses recherches actuelles portent sur rationalités et normativités en présence dans le système de protection sociale. Elle souhaite ainsi éclairer les processus par lesquels les politiques sociales se transforment ainsi que circonscire la nature et les formes de résistance au changement dans les institutions. À l'École de travail social, elle a la responsabilité du cours d'Analyse des politiques sociales donnée aux étudiant.e.s en première année.
Sa stratégie méthodologique est mixte : analyse documentaire, entrevues et observations in situ.
Elle contribue parallèlement aux réfléxions portant sur les méthodes en sciences sociales et la place des sciences dans les disciplines pratiques et appliquées. Elle enseigne depuis de nombreuses années des cours de méthodologies de la recherche aux cycles supérieurs ; aussi membre du CA de l'Association pour la Recherche Qualitative, elle y soutient la réflexion sur les rapports entre science, critique et transformation sociale.
POIREL, Marie-Laurence
Professeure agrégée
- Intervention psychosociale
- Marginalisation
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Populations marginalisées
- Programmes et politiques de santé
- Recherche qualitative
- Ressources de soutien communautaires et institutionnelles
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Soutien par les pairs et entraide
- Santé mentale
Mes principaux intérêts de recherche concernent les pratiques et les savoirs en santé mentale et en psychiatrie. À cet égard, mes recherches portent plus particulièrement sur les pratiques institutionnelles et communautaires de traitement dans la communauté; sur les savoirs qui sont mobilisés dans l’intervention; sur l’expérience subjective du traitement médical et non médical; sur le rôle des pratiques en santé mentale dans les trajectoires d’intégration et d’inclusion des personnes qui vivent des problèmes de santé mentale graves.
Je m’intéresse aussi à la construction des catégories dans le domaine socio-sanitaire; aux processus de marginalisation et de stigmatisation ainsi qu’aux stratégies de résistance; au savoir d’expérience des intervenants sociaux et psychosociaux; aux formes contemporaines de la subjectivité.
Mes recherches s’inscrivent dans une perspective qualitative et je m’intéresse aux pratiques de recherche participative.
SOULIÈRES, Maryse
Professeure adjointe
- Personnes âgées
- Vieillesse
- Maladie d'Alzheimer
- Hébergement
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
- Recherche qualitative
Mes intérêts de recherche s'articulent autour des enjeux actuels de la pratique du travail social gérontologique et traduisent une volonté d’ancrer l’intervention dans une compréhension de la perspective subjective de citoyens aînés vulnérables et dont la « parole » est trop peu entendue.
TRAORÉ, Diahara
Professeure adjointe
- Communautés noires au Québec
- Spiritualité, religion et travail social
- Approches afrocentriques
- Femmes
- Identité et appartenance religieuse
- Dynamique des groupes restreints
- Intervention de groupe
- Épistémologies non-occidentales
- Recherche qualitative
- Amérique du Nord
- Transnationalisme
- Postcolonialité
- Intersectionnalité
- Canada (Québec)
- Afrique subsaharienne
- Afrique de l’Ouest
Mes intérêts de recherche se concentrent sur les interventions de groupe à visée émancipatrice, les épistémologies non-occidentales en travail social, les théories féministes postcoloniales, les approches afrocentrées et intersectionnelles, les identités au sein des communautés noires, ainsi que la religion et la spiritualité en travail social. Mon expertise s'ancre dans une dizaine d'année de pratique en intervention de groupe, et à travers une série de publications, y compris la monographie *Musulmanes ouest-africaines au Québec, entre subversion et conformité* (Presses de l’Université de Montréal, 2019), et des articles de revues savantes portant sur le bricolage, la transdisciplinarité, la justice cognitive, la guérison, la spiritualité, la santé mentale et les réseaux thérapeutiques transnationaux. J'ai également coécrit des chapitres d’ouvrages collectifs sur les épistémologies du Sud et la justice cognitive, ainsi que sur la spiritualité et l’intervention auprès des adolescents. Mes objectifs de recherche visent à développer des pratiques et des connaissances qui favorisent l'émancipation et l'inclusion des groupes marginalisés, en valorisant des perspectives diverses et critiques.