Experts en : Canada
CARON, Roxane
Professeure agrégée, Chercheuse
- Femmes réfugiées
- Réalités en camps de réfugiés
- Exil
- Réfugiés
- Travail social international
- Transnationalisme
- Intersectionnalité
- Migrations internationales
- Postcolonialisme
- Moyen-Orient
- Canada (Québec)
Mes intérêts de recherche sont axés sur trois pôles : 1) Les expériences de vie des femmes réfugiées soit les difficultés qu’elles rencontrent (notamment en camps de réfugiés) de même que les luttes, les forces et les stratégies de résistances déployées ; 2) Les transformations que connaissent les femmes réfugiées en exil. Autrement dit, comment leurs identités et leurs appartenances se maintiennent ou se transforment-elles. D’autres thèmes m’interpellent comme les contrôles migratoires, la migration dite « clandestine » de même que les migrations forcées. Pour le moment, je concentre mes recherches au Moyen-Orient et au Québec mais mon objectif est d'élargir mes intérêts vers des populations d'autres régions du monde vivant dans des contextes similaires ; 3) La pratique du travail social dans une perspective transnationale et décoloniale. À travers ces axes, mon approche méthodologique est qualitative (récit de vie/ethnographie) et mes approches théoriques privilégiées sont féministe intersectionnelle, décoloniale et transnationale.
DUMOLLARD, Marie
Professeure adjointe
- Jeunes
- Jeunes en difficulté
- Judiciarisation
- Intervention sociojudiciaire
- Politiques pénales et sociales
- Politique publique
- Réseaux locaux de services
- Recherche qualitative
- Canada (Québec)
- Adultes
Ma programmation de recherche vise à comprendre la construction des parcours des jeunes en situation de vulnérabilité, notamment ceux judiciarisés, et comment l’action publique sociojudiciaire favorise leur transition vers l'âge adulte et leur insertion dans un objectif de justice sociale. Je m'intéresse ainsi aux cadres normatifs et organisationnels de l'action publique sociojudiciaire, aux pratiques d'interventions et aux parcours et aux expériences des jeunes qui en sont destinataires. Mes travaux se situent au croisement de la sociologie de la jeunesse, de la science politique, du travail social et la criminologie.
Ma programmation de recherche s’organise autour de trois axes. 1) Le premier axe traite de l’organisation des services sociojudiciaires visant les jeunes judiciarisés et la configuration des systèmes locaux d’action publique dans lesquels ils s’inscrivent. 2) Le deuxième axe analyse les référentiels et les normes structurant et influençant les pratiques des intervenants sociojudiciaires. la manière dont ils et elles négocient avec ces cadres ou les actualisent, et les hybridations entre l’État social et l’État pénal qui en découlent. 3) Le troisième axe interroge enfin le processus de construction des parcours des jeunes judiciarisés, notamment lors de la transition vers l'âge adulte, les expériences juvéniles des prises en charge sociojudiciaire et les implications des pratiques et de l’organisation des services dans les parcours juvéniles.
HÉLIE, Sonia
Professeure associée
MONTMINY, Lyse
Professeure honoraire
- Violence conjugale
- Femmes aînées
- Femmes autochtones
- Intervention psychosociale
- Intervention sociojudiciaire
- Personnes âgées
- Défavorisation socioéconomique et accès aux services sociaux
- Pratiques et services dans la communauté
- Autochtones
- Réduction des méfaits
- Judiciarisation
- Canada (Québec)
- Intervention communautaire/collective
- Interventions
- Modes d'intervention
Mes intérêts de recherche concernent la problématique de la violence conjugale. Plus spécifiquement, je m’intéresse à
- La violence conjugale entre les conjoints âgés sous l’angle du point de vue des aînées victimes de la violence du conjoint eu égard aux services reçus et aux services à privilégier pour leur venir en aide mais aussi du côté des intervenants sociaux pour mieux comprendre la nature des interventions réalisées auprès des aînées;
- La violence conjugale vécue par les femmes autochtones afin de comprendre les contextes dans lesquels s’exercent la violence et de proposer, par une réflexion collective, des pistes ou des éléments de réponse pour aider ces femmes;
- La pertinence de l’approche de réduction des méfaits pour intervenir auprès des femmes victimes de violence conjugale qui ne souhaitent pas ou quittent difficilement le conjoint qui a des comportements violents;
- L’intervention socio judiciaire dans les situations de violence conjugale afin de connaître les pratiques de nature sociojudiciaire au Québec ainsi que le point de vue des intervenants sociaux et pénaux sur ce qu’est l’intervention sociojudiciaire.
MOTTA OCHOA, Rossio
Professeure adjointe
- Autochtones
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Colonialisme
- Ethnographie institutionnelle et critique
- Femmes autochtones
- Personnes âgées
- Intersectionnalité
- Itinérance
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Socioanthropologie de la santé
- Inégalités sociales de santé
- Pérou
- Canada
- Théories féministes et queer décoloniales
Mon expérience de recherche et d'enseignement s'est concentrée sur la façon dont les technologies médicales et des interventions sont conçues et utilisées par des experts et des non-experts pour fournir des soins à des groupes de personnes en situation de vulnérabilité, en particulier les populations autochtones du Pérou et du Canada. Les technologies que j'étudie vont des technologies psychiatriques (par exemple, la médication psychiatrique, la thérapie par électrochocs, et l’art-thérapie), à l'intelligence artificielle, en passant des interventions de santé publique. Dans mes recherches, je travaille en collaboration avec des médecins, des scientifiques, des ingénieurs, des intervenants, des organisations communautaires de patients et des utilisateurs de ces technologies pour comprendre l'intersection entre production de connaissances, pratiques de soins, réformes néolibérales et politiques publiques.
Mes axes de recherche actuels et que je développerai dans le futur sont :
1) les interventions adaptées des services en toxicomanie,
2) l’art pour la guérison, et
3) les technologies médicales pour améliorer la santé
Je suis anthropologue culturelle de formation (PhD, University of California, Davis) avec spécialisation en anthropologie médicale, en études des sciences et technologies (Science and Technology Studies – STS), en théories féministes et en théories décoloniales. J’ai aussi réalisé un premier postdoctorat au Service sur les dépendances de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et un deuxième postdoctorat au Biosignal Interaction and Personhood Technology Lab de l’École de physiothérapie et d'ergothérapie de l'Université McGill. La principale méthodologie de recherche que j’utilise est l’ethnographie que je combine avec la recherche participative et des méthodes qualitatives et quantitatives.
SOUFFRANT, Kharoll-Ann
Chargée de cours
- Canada (Québec)
- États-Unis
- France
Mes intérêts de recherche se situent à la lisière de plusieurs disciplines telles que le droit, la victimologie, la criminologie, les études des médias et le travail social. Je m’intéresse aux mouvements sociaux (afro) féministes, principalement au Québec. J'ai également un intérêt pour les formes de (cyber) militantisme féministes, particulièrement celles mobilisées par les femmes minorisées, les violences faites aux femmes, dont les violences sexuelles, l’intervention sociale et communautaire auprès des femmes racisées ayant vécu des violences, le sentiment de justice des personnes victimes et survivantes ainsi que les formes de justice alternatives en contexte de violences.
En tant que chercheuse-doctorante, je m’inscris dans des approches et des postures épistémologiques critiques ayant des visées émancipatrices par, pour et avec des populations minorisées, dont les femmes racisées ayant vécu des violences genrées. Mes recherches sont en continuité avec les travaux de féministes et de féministes noires sur les théories du point de vue situé et l’intersectionnalité des oppressions (Collins, 1990/2000; Crenshaw, 1989, 1991; Harding, 1986, 1991; Hartsock, 2019; Hill Collins, 2013; hooks, 1984/2015), la criminologie féministe (Renzetti, 2013) ou la criminologie féministe noire (Potter, 2006). Les formes de méthodologie que je privilégie sont qualitatives, comme l’analyse critique du discours (Lazar, 2005, 2007; van Dijk, 1993; Wodak, 2012) ou encore les analyses thématiques (Paillé & Mucchielli, 2021). J'ai également un intérêt pour des approches narratives (Cunneen & Rowe, 2014; Sandberg, 2010) et participatives (Bergold & Thomas, 2012; Dupont, 2008; M. Gervais et al., 2020).
En tant que chargée de cours, ma posture pédagogique s’inspire fortement de celles d’intellectuel·les comme bell hooks (2017) et Paulo Freire (1968/2005).
TRAORÉ, Diahara
Professeure adjointe
- Communautés noires au Québec
- Spiritualité, religion et travail social
- Approches afrocentriques
- Femmes
- Identité et appartenance religieuse
- Dynamique des groupes restreints
- Intervention de groupe
- Épistémologies non-occidentales
- Recherche qualitative
- Amérique du Nord
- Transnationalisme
- Postcolonialité
- Intersectionnalité
- Canada (Québec)
- Afrique subsaharienne
- Afrique de l’Ouest
Mes intérêts de recherche se concentrent sur les interventions de groupe à visée émancipatrice, les épistémologies non-occidentales en travail social, les théories féministes postcoloniales, les approches afrocentrées et intersectionnelles, les identités au sein des communautés noires, ainsi que la religion et la spiritualité en travail social. Mon expertise s'ancre dans une dizaine d'année de pratique en intervention de groupe, et à travers une série de publications, y compris la monographie *Musulmanes ouest-africaines au Québec, entre subversion et conformité* (Presses de l’Université de Montréal, 2019), et des articles de revues savantes portant sur le bricolage, la transdisciplinarité, la justice cognitive, la guérison, la spiritualité, la santé mentale et les réseaux thérapeutiques transnationaux. J'ai également coécrit des chapitres d’ouvrages collectifs sur les épistémologies du Sud et la justice cognitive, ainsi que sur la spiritualité et l’intervention auprès des adolescents. Mes objectifs de recherche visent à développer des pratiques et des connaissances qui favorisent l'émancipation et l'inclusion des groupes marginalisés, en valorisant des perspectives diverses et critiques.