Experts en : Itinérance
BELLOT, Céline
Professeure titulaire
- Itinérance
- Usage de substances psychoactives
- Jeunes
- Autochtones
- Politiques pénales et sociales
- Marginalisation
- Populations marginalisées
- Femmes autochtones
- Action sociale
- Décrochage social
- Défavorisation socioéconomique et accès aux services sociaux
- Intégration socioprofessionnelle
Céline Bellot développe des recherches entourant la judiciarisation des populations itinérantes et des populations en situation de pauvreté au Canada (personnes en situation d’itinérance, consommatrices de drogues, populations autochtones et jeunes en situation de marginalité). Elle réalise aussi des évaluations d’interventions novatrices auprès de populations marginalisées, soit en regard de leur participation sociale ou de leur insertion sociale et professionnelle.
GREISSLER, Elisabeth
Professeure agrégée
- Jeunes en difficulté
- Itinérance
- Populations marginalisées
- Engagement
- Participation sociale
- Mouvements sociaux
- Pratiques d'actions collectives
- Intervention communautaire/collective
- Recherche qualitative
- Recherche collaborative
- Recherche-action
Mes travaux de recherche portent essentiellement sur l’itinérance, les actions collectives et les conditions d’accès au logement. Ils concernent plus particulièrement les jeunes et les populations marginalisées (jeunes, femmes, personnes âgées, personnes en situation d'itinérance, entre autres). Les méthodologies de recherche qualitatives et participatives sont celles avec lesquelles je suis le plus familiarisée.
GRIMARD, Carolyne
Professeure adjointe
- Politique publique
- Itinérance
- Populations en situation d'itinérance
- Recherche qualitative
- Vulnérabilité psychosociale
- Intervention psychosociale
- Processus d'exclusion et de stigmatisation
Carolyne Grimard, Ph.D est professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur l’extrême pauvreté, ainsi que sur les processus d’ancrage dans les dispositifs d’aide (refuges, aide sociale, programmes de réinsertion, etc.) que connaissent les personnes en situation d’itinérance. De manière plus large, elle s’intéresse aux tensions dans le vivre-ensemble entre ces personnes, les institutions, les politiques sociales, les organismes communautaires et les quartiers qui les entourent. Intéressée par les méthodes qualitatives et le processus de découverte, elle a traduit un ensemble d’ouvrages de Barney Glaser et Anselm Strauss et a travaillé sur la notion de sérendipité dans la recherche. En filigrane, elle s’intéresse aux émotions que les terrains d’enquête difficiles suscitent chez les chercheuses et chercheurs et comment celles-ci peuvent être mises à profit pour produire des connaissances nouvelles.
S’intéressant au droit d’habiter la ville, elle développe depuis 2019, en partenariat avec Architecture sans frontières Québec, une programmation de recherche sur les questions d’itinérance et d’Architecture. Saisissant autant la question des campements urbains, que du mobilier hostile, cette programmation de recherche examine le rôle de l’architecture dans les processus d’inclusion et d’exclusion sociale des personnes en situation d’itinérance.
MACDONALD, Sue-Ann
Professeure agrégée
- Intervention psychosociale
- Intervention sociojudiciaire
- Itinérance
- Jeunes
- Jeunes en difficulté
- Judiciarisation
- Marginalisation
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Participation sociale
- Recherche participative
- Recherche qualitative
- Santé mentale
- Vulnérabilité psychosociale
- Interventions
- Inégalités sociales de santé
- Défavorisation socioéconomique et accès aux services sociaux
- Décrochage social
Je suis professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal depuis 2011. J'ai travaillé depuis des décennies dans le domaine de l'itinérance, au départ comme travailleuse sociale en psychiatrie (Outreach) et ensuite comme chercheuse. Mes recherches interrogent les diverses tensions inscrites dans les discours et les pratiques (sociales, sanitaires et judiciaires) qui produisent l'oppression, l'exclusion et la discrimination à l’égard des personnes en situation d’itinérance.
Je mène des projets concernant l'itinérance cachée et la domiciliation précaire, sur l’émergence du phénomène des campements à travers le Canada, ainsi que des projets du type recherche-action en partenariat avec des personnes concernées via les organismes communautaires en itinérance. Ceci afin de mettre en valeur les savoirs expérientiels et de pratiques afin de renforcer les approches préventives, globales et de proximité pour réduire la marginalisation et l'exclusion.
Avant de découvrir le travail social à la maitrise, j'ai étudié et travaillé dans le domaine de développement international (surtout dans l'Afrique de l'est) et le développement des communautés.
Plus récemment, je m'intéresse à la transition écologique et le développement des pratiques, savoirs et pédagogie axés sur la justice climatique en travail social.
MOTTA OCHOA, Rossio
Professeure adjointe
- Autochtones
- Approches critiques en santé mentale et en psychiatrie
- Colonialisme
- Ethnographie institutionnelle et critique
- Femmes autochtones
- Personnes âgées
- Intersectionnalité
- Itinérance
- Oppression et pratiques anti-oppressives
- Socioanthropologie de la santé
- Inégalités sociales de santé
- Pérou
- Canada
- Théories féministes et queer décoloniales
Mon expérience de recherche et d'enseignement s'est concentrée sur la façon dont les technologies médicales et des interventions sont conçues et utilisées par des experts et des non-experts pour fournir des soins à des groupes de personnes en situation de vulnérabilité, en particulier les populations autochtones du Pérou et du Canada. Les technologies que j'étudie vont des technologies psychiatriques (par exemple, la médication psychiatrique, la thérapie par électrochocs, et l’art-thérapie), à l'intelligence artificielle, en passant des interventions de santé publique. Dans mes recherches, je travaille en collaboration avec des médecins, des scientifiques, des ingénieurs, des intervenants, des organisations communautaires de patients et des utilisateurs de ces technologies pour comprendre l'intersection entre production de connaissances, pratiques de soins, réformes néolibérales et politiques publiques.
Mes axes de recherche actuels et que je développerai dans le futur sont :
1) les interventions adaptées des services en toxicomanie,
2) l’art pour la guérison, et
3) les technologies médicales pour améliorer la santé
Je suis anthropologue culturelle de formation (PhD, University of California, Davis) avec spécialisation en anthropologie médicale, en études des sciences et technologies (Science and Technology Studies – STS), en théories féministes et en théories décoloniales. J’ai aussi réalisé un premier postdoctorat au Service sur les dépendances de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et un deuxième postdoctorat au Biosignal Interaction and Personhood Technology Lab de l’École de physiothérapie et d'ergothérapie de l'Université McGill. La principale méthodologie de recherche que j’utilise est l’ethnographie que je combine avec la recherche participative et des méthodes qualitatives et quantitatives.