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/ École de travail social

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Témoignage de Fanny St-Martin

Fanny St-Martin (Baccalauréat en travail social, 1999, ULaval), cheffe de service Enfance, CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal.
Fanny St-Martin

Les premiers mots que Fanny St-Martin, cheffe de service en protection de l’enfance (0-12 ans) du CIUSSS Centre-sud, me partage avec beaucoup d’enthousiasme en parlant des stagiaires sont : « c’est le sentiment de donner au suivant! ».

D’ailleurs, cette diplômée en travail social en 1999 de l’ULaval a eu l’occasion de beaucoup redonner au suivant en accompagnant de nombreux.euse.s stagiaires avant d’occuper un poste de gestionnaire, et dès la première fois, dit-elle, ce fut le coup de cœur pour le rôle de superviseure. Il s’agit, pour elle, l’opportunité parfaite pour transférer ses connaissances, mais surtout pour partager la passion de sa mission.

Être superviseure, explique-t-elle, signifie avant tout accueillir les stagiaires avec bienveillance, leur fournir une structure et jouer le rôle de mentor en les accompagnant à chaque étape du processus d’apprentissage : Observation, Faire-faire, Faire-avec et Laisser-faire. Ce processus d’enrichissement n’est pas seulement bénéfique pour le ou la stagiaire, mais aussi pour toute l’équipe, qui peut ainsi faire le lien entre théorie et pratique, se remettre en question et rester à l’affût des innovations en travail social. Il s'agit d'un échange réciproque, presque comme une co-intervention.

Quant aux qualités qu’elle considère essentielles pour le rôle, elle nous décrit le ou la superviseur.e comme étant une personne qui a confiance en soi, mais qui cultive en même temps de l’humilité et de la générosité. Ouverte, réceptive et souple, la personne dans le rôle de superviseur.e est quelqu’un qui a envie de faire de la place avec patience, optimisme et dynamisme et qui reconnait l’importance de son rôle d’accompagnement dans le choix de carrière des personnes étudiantes.

S'engager en tant que superviseur ne se résume pas à donner. C’est aussi l’occasion d’apprendre sur soi, de développer de nouvelles compétences d’encadrement et de partager la passion pour son propre métier. Selon Fanny, cette expérience humaine est tellement enrichissante qu'elle peut devenir addictive : « On développe la piqûre! », dit-elle, en parlant des intervenants qui choisissent de continuer à être superviseurs après une première expérience. Les stagiaires se montrent souvent très reconnaissants, et les superviseurs ressortent enrichis de cette expérience, qu’ils recommandent sans hésitation à tous les travailleurs sociaux désireux de transmettre leur savoir.