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Des marginalités aux pluralités

Présentation

Des marginalités aux pluralités est un balado, composé de cinq épisodes au total, portant sur les récits d’étudiantes et diplômée ainsi que sur des échanges avec des professionnelles et des professeures. Chaque invitée raconte, à sa manière, à travers des expériences personnelles ou des perspectives théoriques, comment elles appréhendent les expériences d’exclusion, de discrimination, d’injustice mais également d'inclusion dans le cadre de l’université.

Des marginalités aux pluralités est, plus précisément, un espace de dialogue où l'on peut entendre les perspectives de personnes provenant de différentes disciplines. Ces personnes partagent avec nous non seulement leurs expériences, mais aussi les réflexions qu'elles en ont tirées et leurs aspirations pour transformer le milieu universitaire pour que celui-ci devienne un lieu propice à l’inclusion.

Ce balado est le fruit d’un travail collectif mené par les doctorantes Berna Elias et Johanne Thomson-Sweeny, réalisé et conceptualisé sous la direction de la professeure Aline Bogossian et soutenue par le Programme d'appui aux initiatives de soutien à la réussite de l'Université de Montréal (2022-2023).

Comment utiliser le Balado ?

Ce balado est divisé en deux modules. Le premier module contient trois épisodes de partage d’expériences en lien avec la santé mentale, l’âgisme et les communautés LGBTQ+ et migrantes. Le deuxième module présente deux épisodes d’échange entre professeures, chercheures et professionnelles qui discutent de leurs initiatives, de leurs projets et de leurs perspectives, en lien, entre autres, avec les approches inclusives, tel que l’antiracisme, les approches anti-oppressive, dé-coloniale et de justice sociale.

Nous avons conçu une fiche pédagogique pour accompagner chaque épisode dans laquelle vous trouverez une liste d'objectifs d'apprentissage, quelques questions de réflexion. Vous pouvez choisir ce qui correspond le mieux à vos besoins.

Nous vous recommandons de prendre un moment de réflexion individuelle pour noter vos réactions/observations après l’écoute d’un épisode. En salle de classe, il est possible d’entamer une discussion sur les thèmes et les concepts soulevés. Les discussions peuvent se dérouler en grand groupe ou en binôme, selon les besoins.

Pour citer ce travail :

Elias, B., Thomson-Sweeny, J. et Bogossian, A. (2023), Des marginalités aux pluralités : un balado sur les expériences étudiantes d’exclusion de discrimination au sein de l’université, [titre de l’épisode], École de travail social, Université de Montréal. 

Url :  https://travail-social.umontreal.ca/ressources-services/portail-des-outils-numeriques/balados-des-marginalites-aux-pluralites/

Accès aux balados


Dans cet épisode, nous rencontrons Guyane, étudiante en soins infirmiers, qui vit avec des troubles de santé mentale. Elle partage avec nous son expérience scolaire et ce pour sensibiliser les personnes à la question de la santé mentale. Elle raconte comment elle vivait le fait de cacher son diagnostic de santé mentale afin d’éviter de vivre de la stigmatisation de la part des personnes qui l’entouraient. Toutefois, dans un cours particulièrement accueillant, Guyane a retrouvé un espace sécuritaire où elle a osé partager sa réalité. Ce partage a été pour elle une manière de reprendre le pouvoir en lien avec son diagnostic. Guyane souhaite inspirer d’autres étudiant.e.s qui pourraient vivre des enjeux similaires.

Mots-clés : trouble de santé mentale – stigmatisation – espace sécuritaire - reprendre le pouvoir – inclusion - diversité - équité.

 


Dans cet épisode, nous rencontrons Florence, une diplômée de l’École de travail social. Elle a repris ses études universitaires à l'âge de 43 ans et partage son vécu marqué par des moments d’exclusion, mais aussi d’inclusion au sein de l’université. Elle nous livre son histoire en lien avec son parcours d’immigration, d’éducation et de monoparentalité. Elle met en lumière comment ces facettes de son identité ont joué un rôle principal dans sa vie surtout durant ses années d’études. Elle ne se contente pas seulement de raconter son histoire, mais transmet également les connaissances qu’elle a acquises au courant de son parcours.

Mots-clés : âgisme - retour aux études - exclusion et inclusion - justice sociale – droits des personnes – immigration.


Dans cet épisode, Marianne, diplômée en sociologie et titulaire d'un doctorat en sciences humaines appliquées, partage son parcours. Elle se souvient des moments où elle a été confrontée à des discriminations relatives aux multiples facettes de son identité en tant que membre de la communauté LGBTQ+ et de la communauté arabe. Marianne décrit son expérience d’exclusion mais aussi d’inclusion tant à l'université que dans le monde de la recherche. Aujourd'hui chercheuse à la Clinique Mauve, elle est témoin des évolutions qui ont eu lieu au sein de l'université pour promouvoir l’inclusion. 

Mots-clés : intersectionnalité - communauté LGBTQ+ - communauté Arabe - approche anti-oppressive – approche anti-raciste - approche féministe.


Pour cet épisode, nous accueillons Emmanuelle Khoury, professeure à l'École de travail social, Marianne Chbat, coordinatrice principale de la recherche à la Clinique Mauve et Alessandra Devulsky, conseillère au Bureau du respect de la personne. Toutes trois employées de l’Université de Montréal, elles travaillent dans des départements variés. Elles partagent avec nous des initiatives mises en place au sein de l’université pour lutter contre l'exclusion et la discrimination et pour promouvoir l'inclusion. Chacune d’elle nous fait part de son positionnement social ainsi que des stratégies et pratiques mobilisées et adoptées pour faire face au racisme et à la discrimination. Elles décrivent comment elles abordent ces enjeux dans leurs milieux respectifs, que ce soit dans la recherche, dans la salle de classe ou au sein de la Faculté. 

Mots-clés: positionnalité - justice sociale – défense des droits – respect de la personne – inclusion - diversité.

 


Dans l'épisode final de ce balado, trois professeures de l'École de travail social de l'Université de Montréal, issues de divers horizons disciplinaires, partagent leurs perspectives. Aline Bogossian a une formation en travail social et travaille sur les questions de l'inclusion sociale des enfants vivant avec des maladies complexes. Sophie Hamisultane, sociologue clinicienne, explore les complexités des relations interculturelles. Rossio Motta Ochoa, anthropologue médicale, se concentre sur l'impact des technologies médicales et des interventions sur les personnes en situation de vulnérabilité. Ces trois professeures discutent du rôle de la théorie dans la compréhension des expériences de discrimination et de marginalisation. Elles nous amènent dans une réflexion qui souligne l'importance des mots et du langage dans la façon dont nous concevons les personnes et leurs vies. Cette discussion met en lumière comment le choix des mots et l'usage du langage influencent notre perception des réalités sociales et individuelles.

Mots-clés: pratique anti-oppressive et anti-raciste – approche dé-coloniale - interculturalité - approche critique - inclusion - diversité.

 

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