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Comité de Sensibilisation aux Enjeux de Justice Sociale Transnationale (CoSEJuST)

Pensons en grand, agissons en petit, pour un impact mondial et local

               Contactez-nous : csc.ts.umontreal@gmail.com

Mission

Le CoSEJuST se veut être un carrefour de dialogue, d’entraide et de sensibilisation par et pour les membres de l’École de travail social de l’Université de Montréal et d’ailleurs autour de situations et enjeux de justice sociale transnationale.

 

Objectifs spécifiques

  • (S’) outiller pour comprendre des enjeux transnationaux qui touchent personnellement, émotionnellement ou professionnellement les membres de la communauté étudiante de l’école.
  • Sensibiliser les membres de l’école à divers enjeux de justice social transnationale, à la complexité de ses situations qui, si elles se passent parfois au-delà des frontières, touchent de près de personnes au Québec et/ou de la communauté étudiante de l'école.   
  • Éveiller et pérenniser l’intérêt de la communauté étudiante de l'école pour les enjeux de justices sociales transnationales au-delà de moments de crises et d’urgence (Exemple : guerre, catastrophe naturelle, déplacements forcés etc ...)

 

Programmation régulière pour l'année 2024-2025

  • 16 septembre : Porte Ouverte CAETSUM et CoSEJuST

    À 16h dans la salle C-7141 du Pavillon Lionel-Groulx
  • 25 novembre : Ciné-Causerie pour la Journée de Solidarité avec le peuple Palestinien
    De 16h à 19h dans la salle B-3280 du Pavillon Jean Brillant - Where Olive Trees Weep
    https://www.youtube.com/watch?v=-VectWsWc1Q
  •  17 février : à définir
  •  31 mars : à définir

*Cette liste est non exhaustive et ouverte aux suggestions et intérêts des étudiants qui souhaitent nous contacter via l’adresse courriel : csc.ts.umontreal@gmail.com

 

Histoire du Comité

Le comité initial, sous le nom “Comité de Soutien aux Catastrophes” (CSC)  a été mis sur pied à la suite de deux évènements majeurs qui ont affectés de près ou de loin les fondatrices, professeures et étudiant.e.s de l’École, de celui-ci : L’explosion du Port de Beyrouth qui a eu lieu 4 août 2020 et qui a dévasté et exacerbé les souffrances humaines liées à la crise économique et politique en laissant plus de 300 000 personnes sans abri ; et la guerre du Haut-Karabakh, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a débuté le 27 septembre 2020 et qui a entraîné le déplacement de plus de 90 000 personnes de leurs foyers.

La volonté était de pouvoir offrir du soutien, des espaces d’écoute, de réflexion et de partage transnationaux. 

Ce comité a donné lieu à plusieurs activités entre aout 2020 et septembre 2023 :

  • Collectivisation des soucis (inquiétudes ; détresses) auprès des membres de l’École
  • Espace de soutien et d’échange à la suite de l’explosion du Port du Beyrouth
  • Série de rencontres de co-développment avec des TS et étudiant.e.s en TS en Arménie et au Liban
  • Lettres ouvertes de soutien, de solidarité et sensibilisation des crises et catastrophes (Haiti, Lybie, Iran, Colombie, Ukraine, Palestine, Liban, Arménie, etc.)
  • Rencontres ponctuelles avec des étudiant.e.s et membres de l’École préoccupés par des crises spécifiques (par ex. Crise politique en Colombie ; guerre à Gaza)
  • Publication d’un article dans la revue Écrire le social (la revue de l’AIFRIS) : Intervenants sociaux pour intervenants sociaux : la nécessité d’un espace de soutien transnational à l’intersection de crises multiples (Elias et al., 2022)
  • Création d’une série de baladodiffusion (à venir)

 Initié par un souci de pérenniser l’existence du comité tout en questionnant l’initiative initiale et sa légitimité, des réflexions au sein du Comité et avec d’autres membres de l’École en automne 2023 ont mené à faire évoluer la mission et le mandat de celui-ci. La volonté d’offrir des espaces de soutien, à la suite d’évènements survenus au-delà des frontières nationales du Québec, à progressivement évolué vers une volonté de sensibilisation et de rejoindre l’ensemble de la communauté étudiante sur des enjeux de justices sociales transnationales.  Ce qui a également lieu à un changement d’appellation, rendant mieux justice à ce qui y est fait par ce comité statutaire de l’École de travail social : Comité de Sensibilisation aux Enjeux de Justice Sociale Transnationale (CoSEJuST).

 Depuis l’automne 2023, le CoSEJuST, qui demeure un comité paritaire, met donc l’emphase sur la sensibilisation aux enjeux transnationaux et contribue à la vie de l’École via des séries de ciné-causerie ainsi que des rencontres d’échange ou de soutien ponctuel, selon le besoin.

 

Qu'est-ce que "transnational" en travail social ?

Les approches critiques transnationales dépassent l’apprentissage de « compétences culturelles » du type « ajouter des connaissances à son kit d’outils », mais participent, comme d’autres approches critiques, au développement d’une analyse critique et réflexive. L’approche transnationale permet de penser les différents rapports de pouvoir et d’interdépendance dans un monde globalisé et interconnecté, au-delà des frontières géographiques.

Ainsi, dans un monde où des millions de personnes ont des liens d'attachements, familiaux, amicaux, ancestraux dans différents pays/régions du globe, les perspectives transnationales sont souvent indispensables pour comprendre non seulement leurs trajectoires et situations, les liens qu’elles établissent avec les personnes restées sur place mais aussi de tenir compte des situations matérielles, historiques, culturelles et géographiques particulières de différents groupes (Dominelli, 2008) tout en reconnaissant le caractère global dans lequel nous (et les personnes auprès de qui nous travaillons) gravitons. Il s’agit là d’y voir une relation dialectique entre le local et le global.

Les approches transnationales semblent particulièrement pertinentes pour le travail social, qui apparait comme une discipline ouverte qui ne craint pas de franchir les frontières disciplinaires et de puiser dans divers cadres et approches pour alimenter ses pratiques et ses savoirs. Cette ouverture et cette flexibilité apparaissent comme étant à l’image du transnationalisme qui cherche, en premier lieu, à comprendre comment les phénomènes se déploient au-delà des frontières nationales.

Richard, M., Caron, R., Hamila, A., Kouri-Towe, N., Le Gall, J., Mahrouse, G., Bolzman, C., Lee, E. O. J. (n.d.). Table ronde multidisciplinaire : regards croisés sur les approches critiques transnationales en travail social. In INTERVENTION (Vols. 2022, numéro 155,pp.137-149).  
https://revueintervention.org/wp-content/uploads/2022/05/ri_155_2022.2_Richard_Caron_Hamila_Kouri-Towe_Le-Gall_Mahrouse_Bolzman_Ou_Jin_Lee.pdf

 

Qu'est-ce que "féminisme transnational" en travail social ?

Le travail social transnational féministe est caractérisé par :

  • Un accent sur les droits de la personne et sur la solidarité en action
  • Un engagement pour des réponses qui sont culturellement adaptées (à voir nomenclature ici)
  • Des perspectives systémiques et critiques
  • Une emphase sur la collaboration et le partenariat

ELIAS, B,  RICHARD, M,  CARON, R,  BOGOSSIAN, A,  KHOURY, E,  GREISLER, É, FADEL, Y,  Accompagnatrice en autonomie : & JOMAA, M  (2022). Intervenants sociaux pour intervenants sociaux : la nécessité d’un espace de soutien transnational à l’intersection de crises multiples. Écrire le social, 2022/1 N° 4. pp. 66-78. https://doi.org/10.3917/esra.004.0066.

Positionnement

Les enjeux transnationaux abordés au cœur de CoSEJuST se sont concentrés jusqu’à maintenant sur la région SWANA*. Ces choix s’expliquent par des liens familiaux, ancestraux, d’amitiés et/ou d’héritage ainsi qu’une connaissance plus fine des enjeux sociaux de cette région par les membres fondateurs du Comité.

Ouvert à accueillir de nouveau membres, à explorer de nouveaux horizons et à s’agrandir par l’implication de nouveaux membres. Toutes personnes de la communauté étudiante ayant des liens, de l’attachement, des connexions, des intérêts et/ou des connaissances plus ou moins pointu au sujet d’une région, de situations ou enjeux précis sont les bienvenues pour développer de nouveaux projets.

*SWANA, dénomination décoloniale de l’Asie du Sud-Ouest (plus communément connu sous l’appellation “Moyen-Orient”) et de l’Afrique du Nord 

 

Ressources

L'équipe

Les personnes qui ont co-fondé CoSEJuST (initialement CSC en 2020) :  Aline Bogossian, Emmanuelle Khoury, Roxane Caron, Berna Elias, Myriam Richard, Yara Fadel, Elisabeth Greissler

Membres du CoSEJuST actuel.le.s du CoSEJuST (2024-2025) : Aline Bogossian, Roxane Caron, Emmanuelle Khoury, Berna Elias, Myriam Richard, Dominique Gaulin, Noémie Castro, Mia Lachapelle,

Le contenu de cette page web a été préparé par Noémie Castro, stagiaire à la maitrise pour l’année 2024-2025.