Groupes, chaires, laboratoires et centres de recherche
Les professeurs de l’École de travail social sont fort actifs en recherche. Ils travaillent en étroite collaboration avec une multitude de partenaires au sein de différents groupes, centre ou laboratoire.
Groupes de recherche
Chaire de recherche du Canada en services sociaux pour les enfants vulnérables
Au Québec, les taux de signalements pour mauvais traitements, de recours à des mesures de placement et de judiciarisation sont les plus bas du Canada. Mais on connaît peu de chose sur la qualité des services offerts en matière de protection de la jeunesse et leur efficacité à long terme sur le bien-être des enfants et de leur famille. Les informations longitudinales qui nous permettraient de comprendre les trajectoires de services et leurs retombées pour les enfants et les familles ne sont en effet pas disponibles. Mes projets de recherche visent donc à documenter l'effet du placement en milieu substitut sur le bien-être des enfants et l'influence des facteurs relatifs à la vulnérabilité socioéconomique sur les résultats des services de protection de la jeunesse.
Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles : mieux comprendre pour mieux agir
La Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles vise à développer des projets de recherche qui permettront une compréhension plus globale de l’expérience des enfants transgenres, en prenant en compte l’ensemble des enjeux familiaux, sociaux, structurels que vivent ces jeunes. Les projets menés par la Chaire permettront de produire et de mobiliser les connaissances dans le but de favoriser l’inclusion sociale des jeunes et leurs familles, et d’améliorer les services qu’ils et elles utilisent. Les travaux de la Chaire, ancrés dans une perspective trans affirmative, s’effectueront en réelle collaboration avec les personnes concernées et les milieux qui les accueillent.
Équipe de recherche sur le placement et l'adoption
Équipe de recherche et d'action en santé mentale et culture (ÉRASME)
ÉRASME compte plusieurs objectifs :
- Enrichir les pratiques alternatives et communautaires en santé mentale.
- Mieux connaître les pratiques alternatives et communautaires en santé mentale développées par les différentes communautés culturelles du Québec.
- Enrichir les débats contemporains en matière de pluralisme et de repartage des rôles entre l'État, les institutions, les groupes communautaires et les communautés.
- Partager les expériences respectives en matière d'expérimentation de modèles de pratiques alternatives et créer de nouvelles méthodes de recherche et d'évaluation des pratiques respectueuses des philosophies communautaire et alternative.
Laboratoire de recherche sur les services sociaux (LaRSS)
Le réseau de santé et de services sociaux québécois offre une gamme de services aux enfants et aux familles en difficulté afin de prévenir l'aggravation des situations à risque et l'intervention de protection de la jeunesse. Ce modèle, unique au Canada et en Amérique du Nord, se traduit concrètement par une intervention plus limitée des systèmes de protection de la jeunesse dans la vie des familles. On observe, au Québec, les taux de signalements pour mauvais traitements, de recours à des mesures de placements et de judiciarisation les plus bas au Canada. Au-delà de ce constat, fort positif, il faut reconnaître que l'on connaît peu de chose sur la qualité des services offerts en protection de la jeunesse et leur efficacité à long terme sur le bien-être des enfants et de leur famille. Les informations longitudinales qui nous permettraient de comprendre les trajectoires de services et leurs retombées pour les enfants et les familles ne sont pas disponibles.
Le Laboratoire de recherche sur les services sociaux (LaRSS) permettra à la Chaire de recherche du Canada en services sociaux pour les enfants vulnérables de fournir de précieuses informations longitudinales sur (i) l'effet du placement en milieu substitut sur le bien-être des enfants et (ii) l'influence des vulnérabilités socioéconomiques sur les résultats des services de protection de la jeunesse. Pour ce faire, le LaRSS développera d'abord une série de bases de données longitudinales à l'aide de données administratives existantes (par ex., des données administratives et cliniques sur la protection de la jeunesse, des données sur la justice pénale pour les adolescents), des données du Recensement canadien (par ex., le Recensement de 2006 et 2011), des données provenant de l'Étude d'incidence québécoise (ÉIQ), etc.. La consolidation, la restructuration et la programmation de ces données dans des bases de données longitudinales permettront de tirer parti de leur potentiel scientifique en réorientant l'approche transversale généralement utilisée vers une approche prospective et prédictive.
On y retrouve impliqué, à titre de responsable, le professeur Tonino Esposito de l’École de travail social.
Institut universitaire jeunes en difficulté (IUJD)
Affilié à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal, l’Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal mène diverses activités et projets de :
· Recherche : fondamentale, appliquée, évaluative, épidémiologique, etc.
· Développement de pratiques de pointe : coconstruction clinico-scientifique, expérimentation et évaluation de pratiques innovantes
· Enseignement : accompagnement de stagiaires, évaluation de mémoires d’étudiants, école d’été, conférences dans les cours universitaires
· Transfert des connaissances : conception d’outils d’intervention, organisation de colloques et de séminaires, diffusion de formations réseaux pour les intervenants
· Évaluation des modes d’intervention (ETMI) : élaboration de guides soutenant la prise de décisions et l’action basés sur l’analyse de la littérature scientifique
· Rayonnement : influence des politiques publiques et des milieux cliniques et scientifiques sur la scène nationale et internationale
L’approche adoptée par l’IUJD repose essentiellement sur un maillage clinico-scientifique valorisant une collaboration étroite entre les partenaires cliniques et scientifiques.
L’ensemble de ses actions sont financées par le Fonds de Recherche du Québec - Société et Culture (FRQSC) et par et le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
On y retrouve impliqué.e.s. des professeur.e.s de l’École de travail social dont Tonino Esposito, Marie-Andrée Poirier, et Annie Pullen Sansfaçon, à de chercheur.e.s.
Institut universitaire SHERPA
L’Institut universitaire SHERPA est une infrastructure de recherche financée par les Fonds de recherche du Québec Société et Culture et par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Les activités de recherche et de mobilisation des connaissances qui y sont menées conjuguent les savoirs du milieu de pratique et du milieu universitaire et ont comme finalité l’avancement des connaissances et le développement de meilleures pratiques en matière d’intervention de première ligne en contexte de pluriethnicité.
SHERPA réunit une quarantaine de membres réguliers chercheurs universitaires et cliniciens d’horizons disciplinaires multiples (psychologie, travail social, anthropologie, sciences infirmières, psychiatrie transculturelle, etc.) ainsi que des praticiens chercheurs, des professionnels de recherche, des étudiants et stagiaires de différents secteurs. Les activités de recherche, d’évaluation et d’échange des savoirs qui sont menées, sont réalisées en étroite collaboration avec les milieux de pratique et les partenaires communautaires.
La désignation d’Institut Universitaire autour du créneau de la migration et de l’intervention en contexte interculturel fait de SHERPA un acteur incontournable pour le réseau de la santé et des services sociaux au Québec. SHERPA travaille également en collaboration avec deux équipes en partenariat : l’Équipe Migration et Ethnicité dans les Interventions en Santé et en Services Sociaux (METISS) et l’Équipe de Recherche et Action sur les Polarisation Sociales (RAPS).
On y retrouve impliqué.e.s. des professeur.e.s de l’École de travail social dont Sophie Hamisultane, Edward Ou Jin Lee, et Patrick Cloos, à titre de membres.
Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales (LAREPPS)
Le LAREPPS vise à cerner les conditions d'émergence et la spécificité d'un modèle québécois de développement social dans le contexte de la transformation de l'État-providence. Il s'intéresse aux pratiques et aux politiques sociales. Son originalité tient à sa recherche d’options démocratiques du développement social, articulant économie sociale et publique dans une perspective plurielle.
Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES)
Le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) est un centre institutionnel qui relève de la Faculté des sciences humaines (FSH) et de l'École des sciences de la gestion (ESG) de l'UQAM. L'organisation interuniversitaire et pluridisciplinaire regroupe 48 chercheurs membres réguliers provenant de 10 institution, soit soit l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Université Concordia, HEC Montréal, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et la TÉLUQ.
Centre de recherche et de partage des savoirs - InterActions
Depuis 2001, le Centre Interactions en partenariat avec l’Université de Montréal, étudie la configuration et l’évolution des réseaux de solidarités familiale, communautaire et publique pour répondre à des problèmes sociosanitaires complexes dans une perspective intersectorielle. Le rapprochement entre la recherche universitaire et les milieux de pratique a toujours été une de ses priorités, avec l’objectif d’améliorer l’accès, la continuité et l’adéquation des services de santé et des services sociaux aux besoins de la population.
On y retrouve impliqué.e.s. des professeur.e.s de l’École de travail social dont Lourdez Rodriguez del Barrio, à titre de directrice scientifique; et Marie-Laurence Poirel, Roxane Caron, Emmanuelle Khoury, Edward Ou Jin Lee, et André-Anne Parent, à titre de chercheur.e.s.
Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles (RAIV)
Le RAIV (Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles) regroupe des chercheurs-es, des intervenants-es des milieux de pratique communautaires et institutionnels ainsi que des étudiants-es qui poursuivent un même objectif : réaliser des activités de recherche, de formation et de transfert des connaissances sur les violences intimes, familiales et structurelles. La nature appliquée et interdisciplinaire de nos recherches favorise le changement social afin de promouvoir des pratiques favorisant la justice sociale et des rapports plus égalitaires ainsi que l’amélioration des politiques publiques.
On y retrouve impliquée professeure Sonia Gauthier, de l’École de travail social, à titre de chercheure.
Centre de recherche en santé publique (CReSP)
Le Centre de recherche en santé publique (CReSP) est l’un des nouveaux centres financés par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) lors de l’expansion du programme de centre en 2019. Issu d’un partenariat entre le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) et l’Université de Montréal, le CReSP est d’ailleurs la première et la seule infrastructure majeure de recherche québécoise entièrement dédiée à la santé publique et opérant dans le cadre de liens structurels privilégiés avec un établissement responsable de la santé d’une population, le CCSMTL.
Le CReSP promeut la collaboration entre les milieux de recherche et de pratique par sa proximité avec la Direction régionale de santé publique (DRSP) et ses partenariats avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), l’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).
Le CReSP est un milieu de recherche et de formation unique. En effet, ce dernier compte plus de 60 membres chercheurs réguliers et des experts utilisateurs de connaissances provenant d’organisations partenaires. Les chercheurs du Centre de recherche en santé publique sont issus de six facultés de l’Université de Montréal en plus de Polytechnique de Montréal.
On y retrouve impliqué.e.s. des professeur.e.s de l’École de travail social dont Annie Pullen Sansfaçon, Edward Ou Jin Lee, Patrick Cloos, et André-Anne Parent, à titre de chercheur.e.s.